Les parfums et huiles essentielles

Les odeurs atteignent directement notre cerveau par le nerf crânien N° I, le nerf olfactif.

Leurs actions sur les émotions par l’intermédiaire du système limbique sont considérables.

L’industrie chimico-pétrolière nous vend des tonnes de résidus goudronneux à mettre sur nos émotions urbaines. Réapprendre l’usage des parfums aux huiles essentielles c’est découvrir nos vêtements vibratoires et notre esthétique invisible.

Relaxation – Anti-stress
HE Myrrhe molmol 5 gouttes
HE Jasmin sambac 1 goutte
HV Sésame 10 ml
Masser le soir en rentrant du travail, attention, après nous avons moins envie d’écrans électroniques.

Régénérant – Tonique
HE Epinette noire 5 gouttes
HE Epinette blanche 5 gouttes
HE Pin sylvestre 5 gouttes
HV Sésame 10 ml
Pour les personnes épuisées, après les traumatismes, après les opérations. Ne pas appliquer sur une plaie.

Méditation
HE Géranium rosat 3 gouttes
HE Encens 10 gouttes
HE Myrrhe 10 gouttes
HV Sésame 10 ml
Masser la région du ventre et humer la bouteille durant la méditation

Les huiles essentielles sont composées d’une myriade de molécules différentes. Tant les synthèses organiques que l’éventuel séchage ainsi que la distillation produisent un trésor fabuleux par une véritable alchimie végétale en transmutant les rayons du soleil en or que l’on enferme dans de petites bouteilles. Ce processus est à la fois magique et biochimique. Les molécules sont des perles brillantes au soleil de la vie. Elles nous apportent guérison et bonheur lorsqu’on les choisit adéquatement. La matière est une densification de l’énergie dans un espace-temps déterminé. A ces particules est associée une mémoire et donc une notion d’accumulation de conscience et d’information à un endroit précis.
Il peut être souhaitable d’introduire un rite quotidien avec les huiles essentielles pour agir régulièrement sur ces niveaux subtils de l’énergie. Par exemple en prenant une huile essentielle en vaporisation sur les auras comme une eau de toilette chaque matin. Au lieu d’être composée de synthèse de résidus pétroliers comme la plupart des parfums charnels et industriels, elle sera le produit des effluves odorants offerts par la nature pour notre propre bonheur. Les huiles de massage sont à réserver aux onctions quand le temps le permet.

Les huiles essentielles dans l’histoire ancienne et le monde actuel

Sur le plan technique, une huile essentielle est le résidu hydrophobe de la distillation d’une plante aromatique alors que l’eau florale ou hydrolat en est le résidu hydrophile. Par rapport à d’autres techniques phytothérapiques comme le séchage, les teintures spagyriques, les solutions de plantes fraîches, l’huile essentielle est celle qui offre le plus haut degré de concentration en principes actifs de toutes les méthodes d’extraction végétale, tout en gardant le niveau subtil de l’information et de l’énergie contenu dans la plante.

Tout comme la phytothérapie (thérapie par les plantes) dont elle est une branche, l’aromathérapie existe depuis la nuit des temps, à l’époque même où l’homme ne devait sa survie qu’à une parfaite osmose avec la nature.

Au Moyen-Orient, plus de 4000 ans avant J.-C., les Sumériens connaissaient et faisaient usage des plantes médicinales et aromatiques. Sur des plaquettes d’argile de cette époque (retrouvées en Syrie en 1973)  figurent les formules des premiers médicaments connus dans le monde.

En Inde, l’Ayurveda, la connaissance de la Vie, révèle les secrets de la longévité en conseillant l’usage des plantes aromatiques en médecine et dans l’alimentation. Le célèbre médecin Susruta connaissait déjà l’art de l’anesthésie pratiquée à l’aide des plantes plus de 30 siècles avant notre ère.

Les Arabes, géographiquement situés à la jonction entre l’Orient et l’Occident, conservèrent pendant des millénaires le monopole du commerce des épices et contribuèrent largement au progrès des techniques d’extraction des huiles et des parfums.

En Égypte, 2700 ans avant J.-C., les plantes aromatiques, transportées des lointains pays d’Orient par bateau ou caravane, étaient vendues à prix d’or : cèdre du Liban, encens et myrrhe, rose de Damas, narde, etc. Les Egyptiens  maîtrisaient la fabrication de produits aromatiques (huiles et eaux parfumées, préparations cosmétiques, ainsi que des préparations destinées à l’embaumement des momies).

Les Grecs, quant à eux, devaient une grande partie de leurs connaissances médicales et anatomiques à l’Égypte, où l’usage des aromates était devenu un véritable art de vivre.

Les huiles essentielles produisant un environnement olfactif ont été employées pour parfumer les gens et les choses au cours de l’histoire. Une des redécouvertes des propriétés médicinales des huiles essentielles est due au fait que les parfumeurs du moyen âge ne tombaient pas malades de la peste et des grandes épidémies, car les huiles essentielles diffusées dans leurs officines tuaient les microbes. Mais c’était le temps où les senteurs diverses étaient intégralement fournies par la nature et conservaient donc toute leur puissance. On était loin des imitations synthétiques d’odeurs stéréotypées que l’industrie pharmacochimique nous donne actuellement à « sentir ».

L’élément le plus fondamental commun à l’ensemble des médecines complémentaires est celui de l’information. Cette information dans le cadre de la phyto-aromathérapie est contenue dans la vie de la plante, et lorsque nous l’absorbons, quelle qu’en soit la manière, elle modifie notre propre information intérieure, notre état intérieur.

Les huiles essentielles dans les massages

Le toucher est là pour nous montrer que l’âme est dans une matière « matérielle ». Matière vient de la langue rustique latine : « substance dont est fait la mater : le tronc de l’arbre » (materia désigne la partie dure de l’arbre par opposition à l’écorce et aux feuilles), c’est la même racine que mère correspondant au sanscrit mata.