JavaScript must be enabled in order for you to see "WP Copy Data Protect" effect. However, it seems JavaScript is either disabled or not supported by your browser. To see full result of "WP Copy Data Protector", enable JavaScript by changing your browser options, then try again.

Le chemin de l’Humain post-moderne n’est pas toujours simple… quoique ! Il l’est bien quelque part à suivre simplement sa route au fil des étoiles et du temps. Kali veille sur le chemin, la créatrice du temps, telle la trotteuse de l’horloge de la Vie.

verseauLa sagesse consiste à rendre conscientes les limitations de façon à nous ouvrir au Grand Tout. Une goutte d’eau dans l’océan de l’amour devient l’océan lui-même quand elle prend conscience de sa nature océane. Elle va osciller rythmiquement selon son état de conscience entre une individualité nécessaire qui la fait rester goutte et un anéantissement dans l’écume des vagues qui la fait devenir une avec l’ensemble de ce qui est eau.

Le chemin ! Quel chemin ? De Soi au Moi et le retour du Moi vers le Je. Ce « Je » devient alors ce qu’il a toujours été : divin, multiple, unique et abondant. Le chemin, c’est comme dans les contes de fées, le héros gagne toujours à la fin, comme dans les James Bond aussi. Nous pensons qu’il est possible de connaître autant la voie ascendante que descendante dans une complémentarité harmonique.

La vie est une alternance, un mouvement cyclique. Rien ne se déplace en ligne droite. S’il est peut-être utile pour une certaine compréhension mentale concrète d’imaginer des formes géométriques avec des portions rectilignes, elles ne correspondent pas à une réalité manifestée. Le cercle non plus d’ailleurs n’est pas en manifestation, la spirale est plus proche de notre monde.

P1040300_DxOLe formel géométrique strict est pourtant le support exact du supra formel. Autant les auteurs intuitifs de science-fiction lorsqu’ils nous décrivent des machines et des villes aux lignes parfaites que les images fascinantes des crop circles [1] nous montrent que « plus haut » l’exactitude du mouvement est la règle.

La matière dense de notre bonne vieille terre carbonée semble pourtant répondre à un ordre bien plus « organique » et moins « géométrique ». Jean Piaget [2] parle de deux «dés»ordres possibles qui se remarquaient sur son bureau, l’ordre géométrique et l’ordre vital.

Le règne de la nature qui nous offre le mieux ces deux facettes de la même beauté est le règne végétal. Autant chaque plante est différente et multiple jusque dans la moindre de ses feuilles, autant il se dégage d’une forêt une puissante impression d’unité et d’harmonie.

Il semble y avoir deux « natures », une géométrique et une autre organique. La beauté de l’âme apparaît lorsque subjectivement ces deux natures s’unissent et tissent ensemble la manifestation apparente et cachée.


_________________________________________________________________

[1] Traduit en français par agroglyphes, voir https://www.cropcircleconnector.com
[2] Jean William Fritz Piaget, (9 août 1896 à Neuchâtel – mort le 16 septembre 1980 à Genève), est un psychologue, biologiste, logicien et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie avec ce qu’il a appelé l’épistémologie génétique (Wikipédia)