Métaphysique : « Ne peut être métaphysique… que ce qui est absolument stable, permanent, indépendant de toutes les contingences, et en particulier, des contingences historiques ; ce qui est métaphysique, c’est ce qui ne change pas, et c’est encore l’universalité de la métaphysique qui fait son unité essentielle, exclusive de la multiplicité des systèmes philosophiques comme de celle des dogmes religieux, et, par suite, sa profonde immutabilité. »[1]
[1] René Guénon Introduction à l’étude des doctrines Hindoues
Symboles : Du grec « sumbolon » désignant un signe de reconnaissance, à l’origine un objet coupé en deux dont deux hôtes conservant chacun une moitié qu’ils transmettaient à leurs enfants ; on rapprochait les deux parties pour faire la preuve que des relations d’hospitalité avaient été contractées. Ce qui a donné par la suite le sens de : jeter ensemble, joindre, réunir, mettre en contact. [1]
« Le nom « symbole », dans son acceptation la plus générale, peut s’appliquer à toute expression formelle d’une doctrine, expression verbale aussi bien que figurée : le mot ne peut avoir d’autre fonction ni d’autre raison d’être que de symboliser l’idée, c’est-à-dire en somme d’en donner, dans la mesure du possible, une représentation sensible, d’ailleurs purement analogique. » [2]
Signe : Du latin « signum », marque distinctive, empreint. Vient du grec « sêma », sémantique, on a rapproché le mot de « secare » couper, « signum » étant à l’origine une marque faite par incision. Il est possible de la rattacher à une racine indoeuropéenne « sek ».[3]